
I - LE MUR
12 / 03 / 2011
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TRIBUNES
Sont présentées ici mes textes sur la beauté en architecture, éditées notamment dans l’ouvrage collectif La Beautée d’une ville et dans les revues de philosophie Le portique et le Philotope ainsi que mes points de vue publiés dans d’a et dans Archistorm.
Ils sont accompagnés par quelques exemples des tribunes qui paraissent depuis 2018 dans chaque numéro d’ Archiscopie. Elles cherchent à porter un regard neuf sur les thèmes que je développe dans mes cours de théorie à l’ENSAPVS et au Pavillon de l’Arsenal.
PARIS, CAPITALE DU KITSCH ?
Archiscopie 35 - Janvier 2024
ARCHITECTURE LIQUIDE
La beauté d'une ville - 2021
Comment qualifier la beauté de l'architecture francilienne d'aujourd'hui, celle en tout cas qui fait la une des revues spécialisées ? Quand on feuillette les pages de ces dernières, la structure revient au premier plan. C'est l'élément le plus solide et le plus pérenne de toute construction, celui qui apparaît le premier sur le chantier pour disparaître le dernier dans la ruine...
DE L'INOSPITALITÉ
Le philotope 13 - Décembre 2019
Comment à partir de l’aménagement d’un appartement /cabinet de psychanalyse peut-on repenser le logement de tout un chacun. Le repenser non comme un espace de protection dans lequel l’on se cloître seul ou en famille pour se prémunir des intempéries et des prédateurs, mais comme un espace d’accueil pour ses amis qui peuvent à tout moment - comme le Paris de la mythologie, invité par Ménélas - se transformer ennemi...
LIBÉREZ L’ASCENSEUR !
Archiscopie 20 - Octobre 2019
Parmi toutes ces choses que les constructeurs emprisonnent dans les gaines de leurs bâtiments - les eaux usées, les vide-ordures, les tuyaux de gaz et les câbles électriques -, la condamnation la plus injuste reste, après celle du malheureux escalier, l’isolement à perpétuité de l’ascenseur dans sa cage de béton…
FAMILIÈRE ET INQUIÉTANTE, LA SALLE DE BAIN
Archiscopie 19 - Juillet 2019
Un lavabo avec une brosse à dents et un tube de dentifrice, une baignoire avec du linge étendu au-dessus, une machine à laver, un miroir - parfois le seul de la maison -, des serviettes humides, des descentes d’eau, des placards qui regorgent de médicaments oubliés, de flacons de parfum vides, de linge sale… Qu’est-ce donc qu’une salle de bain ?
La chambre, cet élément a priori secondaire dans le plan d’une habitation classique, a pris de l’importance et est devenue dans certains programmes la pièce essentielle autour de laquelle les autres espaces s’organisent.
DANS QUELLE CHAMBRE ES-TU ?
Archiscopie 18 - Avril 2019
« Le cinéma d’auteur sur une mauvaise pente ? » titrait cet hiver Les Cahiers du Cinéma. Cet avertissement pondéré par un point d’interrogation renvoie à un dossier écrit à plusieurs mains qui dénonce « Les dix tares du cinéma d’auteur ». Un avertissement qui pourrait bien nous concerner : les reproches adressés à certains films d’aujourd’hui semblent transposables à de nombreux bâtiments contemporains.
FAUT-IL HAÏR SON TEMPS ?
D'architectures 217 - Mai 2013
PENSER L'ARCHITECTURE COMME UNE ORTHESE
Archistorm 53 - Mars/avril 2011
Ouverture, lumière, flexibilité sont des mots qui reviennent souvent lorsque l'on parle d'architecture ou de ville. Mais si l'on ne peut effectivement pas nier que l'architecture intervient dans le processus d'ouverture de l'individu au monde, il ne faut pas oublier que c'est parce que sa fonction originelle est de soustraire cet individu à un univers de dangers. Qu'elle fonctionne à la manière de l'un de ces mécanismes immunitaires dont parle Peter Sloterdijk dans ses innombrables ouvrages.
Le dispositif architectural renforce les faibles défenses naturelles du corps humain et lui accorde en supplément une conscience souveraine. Cette protection première assure la défense d'un organisme vulnérable et lui permet, en l'isolant de son milieu, de favoriser le retour sur soi qui lui permettra de s'appréhender lui-même et de se constituer en tant que subjectivité.
LA BEAUTÉ DES VILLES / LA VILLE DE L'ÉTRANGER
Le portique 28 - 2ème semestre 2011
Comment définir la beauté en architecture aujourd’hui ? Cette question anodine laisse la plupart des praticiens sans voix, comme si elle générait une angoisse indéfinissable. Il semble pourtant que si le beau en architecture fait problème aujourd’hui c’est à cause d’une inadéquation manifeste entre les critères utilisés pour le reconnaître et ceux qui lui permettent de se manifester.
LE BONHEUR INSOUPÇONNÉ DE 1984
D'architecture 202 - Septembre 2011
Richard Scoffier, architecte enseignant, critique et chroniqueur régulier à da, a fait paraître au printemps un petit livre, Les Quatre Concepts fondamentaux de l’architecture. Le titre, emprunté au célèbre essai de Lacan, affiche d’emblée son ambition de refonder les valeurs éthiques et esthétiques de l’architecture. Maniant l’emphase et la provocation avec talent, il livre un brûlot stimulant qui devrait faire bondir plus d’un architecte. Ne rêve-t-il pas en effet d’un monde ayant apprivoisé l’horreur orwellienne, d’immeubles parasites qui, dans leur gated communities, « capteront indûment les ressources de leur contexte sans rien donner en retour » ? Un monde qui aura renoncé aux vertus obsolètes de l’espace public, dans lequel les habitants pourront être parqués comme des légumes cultivés hors sol ? Dans un monde « désormais fondamentalement post-humain, [qui] ne s’appréhende qu’à travers la stupéfaction et la sidération […]. Il est temps – ajoute-t-il – de penser la ville en faisant correspondre le discours à la réalité. » Orwell ne se serait trompé que sur un seul point :le monde de 1984 pouvait ouvrir la voie de la félicité. Cynisme, provocation ou lucidité régénérante ? Nous avons tenté d’en savoir davantage
2019
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